En France, les Gens du voyage et les « Tsiganes » forment des groupes minoritaires hétérogènes, ayant des caractéristiques liées à la pratique d’un mode d’habitat mobile, et/ou d’une langue et de ses variantes. Ces cultures très diverses, trop souvent méconnues, inspirent soit le rejet, soit les stéréotypes – exotisme romantique, liberté, communauté, pauvreté, étrangers, délinquance – concourant à une vision essentialiste de ces populations dans l’imaginaire collectif.

La diffusion et la valorisation de ces cultures permettent de les faire connaître et de les promouvoir. Cette démarche peut aussi déconstruire les représentations de ces populations. A travers des rencontres et des échanges, l’ambition est de favoriser les interactions et la communication entre les individus, dans le respect de la diversité.

De tradition orale majoritairement, l’histoire de ces groupes reste encore largement à écrire et à explorer. De nombreux documents administratifs peuvent nous éclairer du point de vue institutionnel. La mémoire des principaux concernés devrait également pouvoir l’enrichir.  

Comme d’autres publics éloignés, les Voyageurs éprouvent parfois des difficultés d’accès aux lieux, formes et pratiques culturels, sportifs et de loisirs. Des actions d’accompagnement vers ces activités sont parfois nécessaires.

Les associations du réseau Fnasat-Gv proposent :

• des actions d’animation et de l’accompagnement vers des structures d’animation : centre de loisirs, centre social, activités périscolaires ;
• des actions de recherche et/ou de diffusion culturelle : festival, spectacle, lecture, exposition, édition d’ouvrages, vidéo ;
• un travail autour de la mémoire : généalogie, témoignage, visite de lieux de mémoire ;
• un accès aux biens culturels : médiathèque, musée, cinéma, monument ;
• un accès aux loisirs : parcs d’attraction, activités sportives, etc.